lundi 16 avril 2012

Compte rendu de la manif pour la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah


Pour la libération immédiate de Georges Ibrahim abdallah.

C’est un peu plus de soixante dix personnes, qui répondant à l’appel : http://liberonsgeorges.over-blog.com/article-samedi-14-avril-rassemblements-a-fresnes-et-a-beyrouth-pour-georges-abdallah-103277360.html, se sont retrouvées devant la maison d’arrêt de Fresnes (94), ce samedi 14 04 2012.

Ayant récemment déposé une nouvelle demande de libération conditionnelle, il a été transféré de la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) au « Centre national d’évaluation » (CNE) de Fresnes, où doit être évaluée sa « dangerosité », comme le prévoit la loi depuis 2008 pour les condamnés à de longues peines.

Sa précédente demande avait été rejetée en mai 2009, la justice ayant alors qualifié le détenu d’ »activiste résolu et implacable » risquant de reprendre son combat révolutionnaire en cas d’expulsion vers le Liban. Mais « le ton a changé » récemment du côté des autorités, selon son comité de soutien, qui met également en avant les récentes déclarations de l’ancien patron de la DST (contre-espionnage intérieur) Yves Bonnet, favorables à une libération. Beaucoup d’informations ont révélé le rôle des services secrets américains dans le traitement judiciaire de cette affaire, en france...

Dans un entretien publié samedi 7 janvier par La Dépêche du Midi, le préfet honoraire Yves Bonnet, Directeur de la Surveillance du Territoire de 1982 à 1985, estime que le refus persistant  de la part des autorités françaises de libérer Georges Ibrahim Abdallah est «absolument lamentable».

Arrêté en octobre 1984, Georges Ibrahim Abdallah serait devenu le plus vieux prisonnier politique de France, condamné dans un premier temps à quatre ans de prison pour détention d’armes et de faux papiers, puis à perpétuité. Les armes avaient servi à l’assassinat, à Paris en 1982, de deux diplomates: l'Américain Charles Robert Day et l'Israélien Yacov Barsimantov.

«J'ai un problème de conscience avec cette affaire. La France a trahi la parole donnée et on a voulu faire croire qu'à l'époque, Bonnet avait négocié tout seul. Je trouve cela ignoble car cela revenait à me mettre directement dans le collimateur des FARL. Aujourd'hui, presque 30 ans après les faits, je trouve anormal et scandaleux de maintenir encore Georges Ibrahim Abdallah en prison. Je considère qu'il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. Après on peut ne pas être d'accord, c'est un autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres de Sabra et Chatila dont les coupables n'ont jamais été punis. Et aujourd'hui, la France garde cet homme derrière les barreaux alors qu'elle a libéré Maurice Papon? J'aimerais rappeler aussi qu'on a remis en liberté l'assassin de Chapour Baktiar, qui lui, sur ordre de l'Iran, avait décapité l'ancien Premier ministre au couteau et lui avait coupé les mains. Ce type-là, qui a commis un crime atroce, a été libéré moins de 20 après les faits. Georges Ibrahim Abdallah, lui, est plus mal traité qu'un serial killer alors qu'il a commis des actes politiques», plaide Yves Bonnet, aujourd’hui âgé de 76 ans, et qui fut député UDF de la Manche, du renouvellement général de 1993 à la dissolution du 21 avril 1997.

C’est en scandant :

-Libérez Georges Ibrahim Abdallah.
-Palestine vivra, Palestine vaincra.
-Mur par mur, pierre par pierre, vos prisons nous détruiront.

Que le cortège s’est élancé.

Beaucoup de jeunes de la Vallée aux Renards suivaient le cortège, certains s’exerceront au bombage.

Arrivé près du gymnase, qui surplombe la prison et trois de ses miradors, des affiches, des banderoles ont été déployées tournées vers les cellules des détenus.

Un premier orateur rappellera  que Georges est le plus ancien détenu des pourrissoirs de la République par l’application rétroactive de la loi Dati, votée elle aussi comme les lois autorisant le prélèvement d’ Adn, pour lutter contre les délinquants sexuels…

Une manifestante informera la petite foule, qu’au même moment à Beyrouth, devant l’ambassade de France se tient un rassemblement de soutien pour la libération de Georges.

C’était l’heure de la promenade, Georges a pu appeler de la cabine.

Puis la manifestation est repartie solidement encadrée…avant de prendre le temps de se disperser.

Le jour suivant,dimanche, on apprendra que sur injonction de l’ état d’Israel, les participants-tes à la mission Bienvenue en Palestine se verront,après consultation de listes,interdits-es d’ embarquement dans nombre d'aéroports européens et ceux et celles qui purent débarqué-es à Ben Gourion furent immédiatement arrêtés-es.

Palestine vivra, Palestine vaincra.














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