mardi 2 juillet 2013

Solidarité avec les ouvriers et ouvrières de Michelin

Publié sur le blog de l'OC-FR

Il y a peu, Michelin annonçait la suppression de 730 emplois a l'usine de Joué-les-Tours suivie de la fermeture rapide de deux usines en Colombie. Pour la famille Michelin, de beaux profits sont toujours en perspective. Ce ne sont pas les patrons qui risquent de voir toute leur vie s'écrouler d'un seul coup, ce ne sont pas eux qui auront a subir l'angoisse des lendemains, des factures qui s'entassent, du chômage... Soyons en sûrs, les bourgeois qui dirigent n'ont aucun problème à ce niveau la, leurs train de vie de parasite reste assuré tant qu'ils pourront s'enrichir sur le sang et la sueur de notre classe.

Aujourd'hui, les ouvriers et ouvrières de Michelin se sont réunis a Clermont-Ferrand pour protester contre les licenciements annoncés par la direction. A l'arrivée devant le siège social de l'entreprise, il y a eu une vitre détruite ainsi qu'une porte d'entrée, ce qui est bien peu de chose a coté des milliers de famille ouvrières que le patronat veut réduire à la misère.

Qu'est ce que c'est que travailler chez Michelin ? C'est suivre des cadences infernales entrecoupées de périodes de chômages technique quand la production ralentit. C'est être réduit a l'état de machine, c'est s'esquinter sur une chaîne avec les contremaîtres qui aboient à longueur de journée, exposés à des produits toxitques. Pourtant le maigre salaire que daigne accorder le patron pour ce travail de forçat, il faut se battre pour le conserver, ce n'est pas une question de choix, c'est une question de survie.

Être ouvrier ou ouvrière c'est souffrir le soir quand ont rentre chez soit, c'est avoir une espérance de vie de plusieurs années inférieure à celle d'un cadre. Et pourtant être ouvrier est une fierté car nous appartenons a une classe sociale qui a un rôle a jouer dans l'histoire, nous avons entre nos mains l'avenir. La bourgeoisie elle n'est qu'une classe parasite, nous le voyons bien avec Michelin. D'un coté des milliers d'hommes et de femme qui se tuent au travail de part le monde pour produire l'ensemble des richesses de l'entreprise, que l'on jette comme de simple kleenex après usage. De l'autre une poignée de bourgeois qui tire sa richesse de l'exploitation des travailleurs et qui ont le pouvoir de décider de la vie des ouvriers et de leurs familles, bien au chaud dans des salons cossus.

Alors si demain nous entendons parler de casseurs, si ont nous présente les prolétaires qui ont osé lever la tête, comme étant des voyous et des bandits, nous ne devons pas tomber dans le panneau. Que l'on travaille chez Michelin, ailleurs, que l'on soit au chômage, nous ne formons qu'une seule classe sociale et nous avons les mêmes intérêts. Ensemble nous formons la classe ouvrière et nous représentons l'avenir de ce monde.

Que les bourgeois soient prévenus, le jour ou nous déciderons de reprendre nos affaires en main, ce ne sont pas quelques vitrines qui tomberont en morceaux, mais l'ensemble de leur société capitaliste et les chiens de garde qui la protègent.

C'EST NOUS QUI PRODUISONS LES RICHESSES, C'EST A NOUS DE DIRIGER LA SOCIETE!

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