lundi 22 juillet 2013

Provocations policières à Trappes



Vendredi dans la soirée, en plein Ramadan, un policier veut à tout prix contrôler une femme accompagnée de son mari, portant un tchador. Evidemment c’est déjà une discrimination, ce n’est pas un contrôle au faciès, c’est un contrôle à la tenue vestimentaire. C’est donc déjà un élément discriminatoire. En période de Ramadan, période de jeûne pour les croyants, c’est une provocation délibérée. Son mari ne pouvait que réagir à cette provocation. C’est ce qu’il fit, car sans doute dans ces circonstances, il ne pouvait que considérer ce contrôle d’identité comme une provocation.

Il est à noter que les contrôles au faciès, mille fois dénoncés, sont encore une pratique courante, pour ne pas dire généralisée, en particulier dans les quartiers populaires, là où vivent les plus pauvres, là où le chômage, particulièrement celui des jeunes, est des plus élevés.

Aussi, « une étincelle peut mettre le feu à toute la pleine ». En l’occurrence, c’est le policier qui a mis le feu aux poudres, par cette provocation irresponsable et inutile.

La droite, l’extrême-droite, les réactionnaires, les racistes, les fascistes et les néonazis se sont saisis de l’affaire pour crier au communautarisme.

Mais qui est coupable de discrimination en désignant l’immigré, le musulman comme responsable des maux de la société capitaliste ? Les représentants du capital financier s’appuient sur les préjugés qui existent dans cette société, à cause de la montée du chômage, de la misère qu’elle engendre. Ils le font pour briser l’unité qui existe, bien vivante, entre travailleurs  quand ils sont en lutte comme à PSA, où les barrières tombent entre français et immigrés croyants ou athées, face à leur exploiteur commun – quelle que soit d’ailleurs la nationalité de ce dernier, à PSA un français, à Florange un  indien. C’est donc bien une question de classe.

Quand à la gauche gouvernementale, elle défend le système capitaliste et dirige l’appareil d’Etat qui le défend.

Face à une discrimination, à des contrôles abusifs, elle condamne au nom de la loi républicaine bourgeoise, la juste colère, la révolte du peuple. La seule violence légitime pour elle, c’est celle de l’Etat.

Les masses populaires de Trappes ont réagit par solidarité, par instinct de classe à la provocation contre un de leur membre. Car elles se sentent concernées, désignées comme des ennemis intérieurs, comme l’ont été lors de la seconde guerre mondiale, les communistes, les progressistes les juifs, les homosexuels. Aujourd’hui les immigrés, les Rroms, les musulmans s’ajoutent à la liste.

Le fascisme progresse, il est différent dans la forme du fascisme ancien. Porté en avant par le FN, ses thèmes sont repris par la droite. Le PS qui dirige l’Etat préserve la société capitaliste ; les partis réformistes qui ne posent pas la question de la nature de classe de l’Etat et la nécessité de le détruire de fond en comble pour le remplacer par celui des travailleurs, désespèrent les travailleurs et creusent le lit du fascisme.

Dans les quartiers, sur les lieux de travail, dans  les universités, nous devons développer lier la question de la lutte contre le fascisme à la question de la lutte de classe ! 
 
DANS TOUT LE PAYS, EDIFIONS LE 
FRONT REVOLUTIONNAIRE 
ANTICAPITALISTE/ANTIFASCISTE ET POPULAIRE !

FRAP

mardi 2 juillet 2013

Solidarité avec les ouvriers et ouvrières de Michelin

Publié sur le blog de l'OC-FR

Il y a peu, Michelin annonçait la suppression de 730 emplois a l'usine de Joué-les-Tours suivie de la fermeture rapide de deux usines en Colombie. Pour la famille Michelin, de beaux profits sont toujours en perspective. Ce ne sont pas les patrons qui risquent de voir toute leur vie s'écrouler d'un seul coup, ce ne sont pas eux qui auront a subir l'angoisse des lendemains, des factures qui s'entassent, du chômage... Soyons en sûrs, les bourgeois qui dirigent n'ont aucun problème à ce niveau la, leurs train de vie de parasite reste assuré tant qu'ils pourront s'enrichir sur le sang et la sueur de notre classe.

Aujourd'hui, les ouvriers et ouvrières de Michelin se sont réunis a Clermont-Ferrand pour protester contre les licenciements annoncés par la direction. A l'arrivée devant le siège social de l'entreprise, il y a eu une vitre détruite ainsi qu'une porte d'entrée, ce qui est bien peu de chose a coté des milliers de famille ouvrières que le patronat veut réduire à la misère.

Qu'est ce que c'est que travailler chez Michelin ? C'est suivre des cadences infernales entrecoupées de périodes de chômages technique quand la production ralentit. C'est être réduit a l'état de machine, c'est s'esquinter sur une chaîne avec les contremaîtres qui aboient à longueur de journée, exposés à des produits toxitques. Pourtant le maigre salaire que daigne accorder le patron pour ce travail de forçat, il faut se battre pour le conserver, ce n'est pas une question de choix, c'est une question de survie.

Être ouvrier ou ouvrière c'est souffrir le soir quand ont rentre chez soit, c'est avoir une espérance de vie de plusieurs années inférieure à celle d'un cadre. Et pourtant être ouvrier est une fierté car nous appartenons a une classe sociale qui a un rôle a jouer dans l'histoire, nous avons entre nos mains l'avenir. La bourgeoisie elle n'est qu'une classe parasite, nous le voyons bien avec Michelin. D'un coté des milliers d'hommes et de femme qui se tuent au travail de part le monde pour produire l'ensemble des richesses de l'entreprise, que l'on jette comme de simple kleenex après usage. De l'autre une poignée de bourgeois qui tire sa richesse de l'exploitation des travailleurs et qui ont le pouvoir de décider de la vie des ouvriers et de leurs familles, bien au chaud dans des salons cossus.

Alors si demain nous entendons parler de casseurs, si ont nous présente les prolétaires qui ont osé lever la tête, comme étant des voyous et des bandits, nous ne devons pas tomber dans le panneau. Que l'on travaille chez Michelin, ailleurs, que l'on soit au chômage, nous ne formons qu'une seule classe sociale et nous avons les mêmes intérêts. Ensemble nous formons la classe ouvrière et nous représentons l'avenir de ce monde.

Que les bourgeois soient prévenus, le jour ou nous déciderons de reprendre nos affaires en main, ce ne sont pas quelques vitrines qui tomberont en morceaux, mais l'ensemble de leur société capitaliste et les chiens de garde qui la protègent.

C'EST NOUS QUI PRODUISONS LES RICHESSES, C'EST A NOUS DE DIRIGER LA SOCIETE!

Vive la Guerre Populaire en Inde ! Hommage aux Camarades tombés pour la révolution !

Publié sur le blog du PC maoïste de France

A l’occasion de la journée internationale de soutien à la Guerre Populaire du 1er juillet, notre Parti rend hommage aux Camarades, hommes et femmes, tombés au combat, assassinés froidement, emprisonnés, torturés par la réaction.

Nous saluons en particulier la mémoire des Camarades Azad et Kishenji, assassinés respectivement le 1er juillet 2010 et le 24 novembre 2011.

Par les récentes attaques menées par l’Armée de Guérilla Populaire de Libération (PLGA), le Parti Communiste d’Inde (maoïste) a démontré la vitalité de la Guerre Populaire et l’ampleur du danger qu’il représente pour les classes dirigeantes indiennes.

Nous ne pouvons que saluer l’élimination du chef de la milice contre-révolutionnaire Salwa Judum, Mahendra Karma, dont voici l’abominable bilan publié dans le communiqué du 25 mai 2013 issu par le Comité Spécial de la Zone de Dandakaranya du PCI(m):

« Il est difficile de trouver des exemples dans l’histoire comparables à la gravité de la dévastation et de la barbarie causées par la Salwa Judum aux vies de la population du Bastar. Ils ont tué plus d’un millier de personnes de sang-froid ; ont réduit 640 villages en cendres et dévalisé des milliers de maisons ; ont mangé ou emporté des poules, des chèvres, des cochons, etc. ; ont forcé le déplacement de plus de deux millions de personnes ; ont traîné plus de 50 000 personnes dans des camps ‘humanitaires’ gérés par l’Etat.  Ainsi, la Salwa Judum est devenue une malédiction aux yeux du peuple. Des centaines de femmes furent victimes de viols collectifs.  Beaucoup de femmes furent assassinées après leur viol.  Des massacres ont eu lieu dans de nombreux endroits. Les atrocités commises contre la population et le chaos causé par les vandales de la Salwa Judum, la police et les forces paramilitaires, en particulier les bataillons Naga et Mizo, ont dépassé toutes les limites.  Il y a eu plusieurs incidents au cours desquels des gens ont été sauvagement coupés en morceaux avant d’être jetés dans les rivières.  Cherli, Kotrapal, Mankeli, Karremarka, Mosla, Munder, Padeda, Paralnar, Pumbad, Gaganpalli, ... dans de nombreux villages les gens ont été tués en masse. Des centaines de jeunes tribaux ont été recrutés comme SPO (Special Police Officer) et transformés en criminels endurcis.  Mahendra Karma a lui-même mené des attaques contre plusieurs villages sous prétexte de réunions et de manifestations. De nombreuses femmes ont été violées par les hommes de main à l’initiative directe de Mahendra Karma. Il a été directement impliqué dans de nombreux incidents d’incendies de villages, de tortures et de meurtres.  Par conséquent, dans l’esprit des habitants du Bastar, Mahendra Karma demeurait un meurtrier inhumain, un violeur, un bandit et un fidèle agent des grands capitalistes.  Dans tout le Bastar, le peuple demande à notre parti et à la PLGA de le punir depuis de nombreuses années. Un grand nombre d’entre eux se sont présentés volontairement pour nous soutenir activement dans cette tâche.  Il y a également eu quelques tentatives, mais en raison de petites erreurs et d’autres raisons, il a été en mesure de s’en tirer. » 

Nous répétons encore une fois notre soutien au Parti Communiste d’Inde (maoïste) dans sa dure lutte contre l’Etat indien qui s’appuie sur plusieurs puissances impérialistes dans sa guerre contre son propre peuple, et notamment la France qui doit lui fournir 126 avions de combat Rafale plus 63 en option.

Nous réaffirmons que notre soutien à la Guerre Populaire en Inde ne peut trouver son existence pleine et entière que dans le développement de la révolution dans notre propre pays, dirigée contre notre propre impérialisme. Nous nous en tenons dans ce sens à l’internationalisme prolétarien défini par Lénine : « Il n’y a qu’un et un seul internationalisme véritable : il consiste à travailler avec abnégation au développement du mouvement et de la lutte révolutionnaire dans son pays, à soutenir (par la propagande, la sympathie, l’aide matérielle) cette même lutte, cette même ligne, et elle seule, dans tous les pays sans exception. »

Nous saluons la mise en place des gouvernements populaires révolutionnaires (Krantikari Janatana Sarkars) dans les zones rouges malgré les combats féroces qui opposent les révolutionnaires aux forces armées. Ces structures représentent l’avenir de la société indienne, un développement au service du peuple et par le peuple à l’opposé du développement capitaliste imposé par les classes dirigeantes dont souffrent les masses populaires.

Nous saluons les femmes révolutionnaires dans leur combat pour briser l’oppression spécifique dont elles souffrent, particulièrement dans une société semi-féodale comme la société indienne.

Nous saluons les adivasis, les dalits et les minorités religieuses et nationales qui souffrent de la domination des chauvins hindouistes et de caste et de l’expansionnisme indien.

Nous saluons les ouvriers et ouvrières qui luttent contre l’exploitation terrible des patrons au service des monopoles impérialistes.

Nous saluons les paysans et paysannes et les travailleurs et travailleuses agricoles qui s’opposent aux grands propriétaires terriens féodaux.

Nous saluons les intellectuels, les étudiants et étudiantes qui se placent du côté des exploités et opprimés en soutenant activement la Guerre Populaire et en s’opposant à l’Opération Green Hunt.

Nous saluons les larges masses populaires d’Inde qui luttent quotidiennement pour leur libération et leur émancipation.

Dans notre pays, nous travaillons activement pour que les échos de la Guerre Populaire en Inde parviennent au cœur des usines, des quartiers populaires, des universités, des écoles pour affermir et développer la lutte de classe dans l’objectif de la révolution.

Vive le Parti Communiste d’Inde (maoïste) !
Vive la Guerre Populaire en Inde !
Vive l’internationalisme prolétarien !
Vive la révolution prolétarienne mondiale !

PC maoïste de France

PS : Nous avions prévu un évènement pour cette journée internationale de soutien mais nous avons été obligés de l’annuler et de le reporter. Il se tiendra en septembre prochain.